Vous êtes >> Home >> Vie du Village >> Que se passe-t-il ?

8 mai 1945 : quatre générations au chevet d’une commémoration.

 

 

 

Ce 8 mai 2010, association des anciens combattants, Municipalité et villageois se sont unis pour commémorer, avec ferveur, ce jour d’armistice du 8 mai 1945 ; armistice qui mit enfin un terme à la Seconde Guerre mondiale.

La lecture du rituel message de circonstance, adressé par le Secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants, a permis de rendre justice et honneur à "ces soldats de 40" qui tentèrent vainement d’endiguer la progression des armées allemandes mais furent les premières victimes d’un commandement incompétent et dépassé. Ce message fut également l’occasion de mettre à l’honneur ceux qui répondirent à l’appel du Général De Gaulle, ce 18 juin 1940, et entrèrent en résistance.

Dans sa propre allocution, Robert Maisonneuve, Maire de Labatut-Rivière, féru d’Histoire comme chacun sait, fit revivre le maquis de Bigorre. Maquis créé en mai 1943 sur initiative de Jean Cazenave et Jean Holzer, âgés d’une vingtaine d’années à peine. Installé primitivement dans le massif de Pibeste, près de Lourdes, puis dans le Hautacam, celui-ci se replia dans les bois de Lascazères, Vidouze, Moncaup, Lahitte-Toupière et Sombrun. Le maquis de Bigorre, rebaptisé, prendra la dénomination de maquis de Sombrun. Victimes de dénonciations, de trahisons, nombreux furent les maquisards qui payèrent de leur vie cet engagement.

Dans le cadre d’une démarche collective de mémoire, un diplôme d’honneur est remis cette année aux 250000 Anciens Combattants de la Seconde Guerre mondiale encore recensés à ce jour. Tâche confiée, par délégation, aux Maires de France.

Instant émouvant que celui qui vit donc remettre ce diplôme à Jean Dupeyron, hélas seul et dernier récipiendaire ; Jean dont la famille a payé un lourd tribut à la France comme en atteste le monument aux morts de notre commune.

Certes, les années qui s’égrènent nous éloignent inexorablement de ce 8 mai 1945 et les rangs s’éclaircissent parmi ceux qui vécurent si douloureusement ce conflit. Raison de plus, comme le rappelait de façon opportune Robert Maisonneuve, pour que, toutes générations confondues, nous fassions en sorte que cette commémoration ne devienne pas qu’un banal jour férié sur un calendrier…

A Labatut-Rivière, ce 8 mai 2010, quatre générations étaient  présentes pour que ne s’éteigne pas la flamme du souvenir.

 

Alain F.


Pour avoir accès à l’intégrale de l’allocution du Maire, cliquez ici


 

 
<< Début < Précédent 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 Suivant > Fin >>

Bannière