Ce 8 août 2012,
il régnait une activité inhabituelle sur un certain tarmac de Labatut…

 

A ma grande surprise, ce n’était point l’oiseau rouge et blanc de notre ami Henri qui était le centre d’intérêt mais un curieux volatile jaune, extrait du hangar qui l’avait hébergé après un long sommeil de plusieurs mois.

J’ai donc pu assister, en parfait néophyte, au long et minutieux reconditionnement d’un autogire. Engin volant identifié comme tel et qu’il ne faut surtout pas confondre avec son proche cousin l’hélicoptère.

Je devine déjà que vous allez vous précipiter sur la Toile pour en savoir plus, il est donc inutile de faire état de mes maigres et récentes connaissances en la matière. Disons que, contrairement à l’hélicoptère, pour lequel le rotor est constamment motorisé, l’autogire n’utilise ses pales que comme une voilure tournante. L’hélice située à l’arrière de l’appareil permet l’avance de l’autogire et génère le phénomène d’autorotation des pales, ce qui le maintient en vol. Si, avec l’aide de mes seules explications, vous arrivez à faire décoller un autogire, j’en serais le premier surpris…

Je bavarde, je bavarde ! en attendant l’autogire a eu le temps de terminer sa check-list et de peaufiner les tous derniers réglages.

Mise en rotation des pales, à l’aide du pré-lanceur, hélice arrière à plein régime. Essai liaison radio avec l’équipe au sol. Décollage réussi.

Vol circulaire au-dessus de Labatut. Dernière spectaculaire approche en autorotation dans l’axe de la piste, au raz du gazon, pour saluer l'ami Henri et son compère l’oiseau rouge et blanc. Juste le temps de prendre une dernière photo, à bout portant. Le curieux volatile jaune vient de mettre le cap sur Rabastens…

Alain F.

 

Quelques photos de cet événement sont à votre disposition ci-dessous.