Ce 14 août, une soirée qui a mis le feu à Labatut !
"Les Feux de l'Adour"
Comme le veut une tradition, bien ancrée désormais dans le calendrier des festivités du Val d’Adour, Labatut-Rivière et l’association « Labatut en fête » ont organisé leur repas champêtre, en prélude à un spectacle pyrotechnique impatiemment attendu. Dresser un chapiteau pour héberger musiciens et buvette, installer pour l’occasion une salle de restaurant sur le terrain de tennis et accueillir plus de 350 convives pour un repas de qualité, exclusivement confectionné par une brigade de bénévoles, si cela n’est pas une performance !… Certes, on pourrait s’habituer, au fil des ans, à ce temps fort du mois d’août et finir par banaliser une aussi remarquable mobilisation. On aurait tort, car le dévouement sans cesse renouvelé de cette équipe labatutoise reste un précieux gage de réussite. A l’occasion de cette cuvée 2011, cela méritait d’être rappelé. La soirée avançant, bien agréablement rythmée par le duo « Couleur Café » que nous avons eu déjà grand plaisir d’accueillir l’année précédente, convives et spectateurs vinrent envahir la berge et le pont de l’Adour. L’embrasement des «Feux de l’Adour» était imminent… Le spectacle thématique et pyrotechnique de ce 14 août - conçu et réalisé par Denis Lagrange avec le concours de l’équipe technique « Pyrosud » - était dédié à la Femme, en une succession de tableaux agrémentés de textes que Victor Hugo lui-même n’aurait point reniés. L’écrin musical était de la même veine avec, entre autres, des partitions extraites de « Carmen » de Georges Bizet et de « Lakmé » de Léo Delibes. Je ne résiste pas au plaisir de citer ici quelques extraits : Femmes fleurs, guerrières, stars solitaires, ou encore … Carmen, fille du feu, femme rebelle, Les « Feux de l’Adour » n’ont pas failli à leur réputation et le spectacle pyrotechnique de ce 14 août 2011 fera date comme ceux qui l’ont précédé, de l’avis unanime des spectateurs. Pour s’en convaincre il eut suffit de voir, une fois le dernier feu tiré et la nuit retombée, les yeux émerveillés des petits et grands,… ils en conservèrent longtemps encore le dernier éclat !
Alain F.
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