L'oiseau qui parle aux nuages
Par l’imperceptible vrombissement intrigué Qui n’a pas un jour été aux aguets, Tête levée, scrutant ciel et nuages, Pour saisir de ce curieux volatile le furtif passage ? Effleurant dans son envol la cime des arbres, Jaillissant de nulle part, subitement il se cabre, Volant au devant d’un soleil complice Tant ses rayons matinaux le fleurissent. Ne le cherchez point, heures chaudes venues, car il se terre Sous les discrètes frondaisons de l’oiseleur propriétaire. Au couchant, immuable rituel, le soleil l’attend, L’oiseau, au plumage rouge et blanc, en fait tout autant. Espiègle, il se fait désirer et parle aux nuages, En l’attente qu’un doux rayon lui délivre message. Alors, caressant la cime des arbres sur son passage, Il se pose et s’endort, en rêvant au soleil, tel un oiseau sage. Alain F. Pour visionner les vues aériennes de Labatut-Rivière, en cette fin de printemps, cliquez ici
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